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Site mis à jour le 26.08.20

 

Jizo, le bienveillant

Jizo ou Jizo Bosatsu est un bodhisattva faisant l'objet d'un culte en Chine (sous le nom de Dizang), et au Japon sous le nom de Jizo ou Jizosama. Son nom japonais est une transcription du nom chinois, lui-même une tentative de traduction de son nom sanscrit : "magasin [ plein de trésors] en terre".

Son culte s'est développé en Chine où il est l'un des quatre grands bodhisattvas. Au Japon on peut trouver sa statue dans les cimetières. Comme toutes les interprétations chinoises du bouddhisme, il appartient à l’ensemble mahayaniste.
Comme Amitabha et Avalokiteshvara, Ksitigarbha a prononcé un vœu, celui de délivrer les âmes de l'enfer. La venue de Ksitigarbha est y annoncée par le Bouddha Shakyamuni dans le paradis Trayastrimsa comme marque de gratitude envers sa mère Maya.

Le bouddha explique que Ksitigarbha fut autrefois une jeune brahmane dont la mère avait souvent fait preuve d'impiété ; elle avait alors résolu de la sauver à force d'offrandes et de prières ; elle avait à cette occasion aperçu l'enfer et fait le voeu de devenir bouddha (ou bodhisattva) pour délivrer tous ses habitants.

Selon le sutra, le bouddha a confié à Ksitigarbha la tâche de veiller après lui sur le "monde sans bouddha" en attendant l'arrivée du boudha de l’avenir, Maitreya. Ce texte avait des résonnances familières pour les Chinois : millénarisme annonçant la perte de la transmission du dharma jusqu’à l’arrivée du bouddha futur.

Au Japon, Jizo est placé aux carrefours car ces lieux attireraient particulièrement les fantômes et autres démons.

En dehors de son aide aux âmes en peine, il assure occasionnellement la fonction d’un pourvoyeur de richesses en vertu de la perle qu’il tient en main sur les représentations tantriques et de son nom, qui figure parfois sur des billets de loterie.

Le fondateur du temple du mont Jiuhua dans la province chinoise de Anhui , dont la momie naturelle y fut longtemps conservée, est considéré comme une incarnation de Ksitigarbha, raison pour laquelle les représentations chinoises et japonaises de Dizangwang ou Jizo le montrent en costume monastique (étole rouge ou orange).

Il est en général représenté en habit monastique et porte la couronne ornée des cinq bouddhas de sagesse caractéristique du clergé de haut rang ; celle-ci peut être remplacée par un chapeau de fonctionnaire impérial (en Chine), à moins qu’il ne reste tête nue (au Japon).

Il a souvent dans la main droite la perle que lui attribue le bouddhisme tibétain ; en Chine, cette perle peut être remplacée par un miroir, signe de rectitude et de clairvoyance. Dans sa main gauche il tient le shakujo, sorte de chasse-mouche tenu en main par les moines de haut rang, et dont la fonction originelle est de chasser les insectes afin d’éviter de les blesser. Au Japon, les Jizo sont rarement en position assise. Ils peuvent avoir un aspect enfantin qui rappelle les nouveau-né qu’on leur demande de protéger. Les mères ayant perdu un bébé leur mettent un bonnet et un bavoir rouge.

Les six Jizô est un ancien conte bouddhique.

Matsuda est un homme très pieux et très myope. Il adore Amida, le Bouddha céleste. Il éprouve une respectueuse admiration pour la déesse Kwannon, très belle et très bonne. Mais c'est Jizô que Matsuda vénère le plus. Jizô est l'ami des enfants. Il les console quand ils percent leurs dents, il les berce lorsqu'ils pleurent et que le parents sont absents. Il est le compagnon de jeux des enfants morts.

Voulant honorer Jizô, Matsuda en commande six exemplaires en pierre au marchand de statues Takezawa. Celui-ci lui promet de faire diligence et de surveiller lui-même la taille des sculptures. Elles seront livrées dans deux mois.

Lorsque le jour arrive, Matsuda se rend chez Takezawa et demande à voir les statues avant de les faires installer chez lui. Malheureusement, un retard de livraison imprévu fait que le marchand ne possède pas encore les objets. Ce dernier hésite à confier la vérité à Matsuda. Il demande à un ami et deux aides de son magasin de jouer le rôle des statues. Il les maquille, leur met des vêtements adéquats et leur demande de rester parfaitement immobiles le temps de la visite.

Il fait entrer le commanditaire dans une première pièce et lui présente trois des statues. Puis, il conduit Matsuda vers une seconde pièce. Pendant ce temps, les trois compères se déplacent dans l'autre salle. La myopie dont souffre Matsuda fait que ce dernier ne voit pas le subterfuge. Néanmoins il demande à juger de l'effet produit par les six Jizô réunis. Très ennuyé, le marchand explique qu'il n'a pas d'endroit assez vaste pour présenter les six statues ensemble mais qu'il se fera un plaisir de lui faire revisiter la première salle. A ces mots, les faux Jizô se dépêchent pour rejoindre le lieu de la première exposition.

Matsuda, entendant du bruit derrière lui, se retourne et voit les trois Jizô courir vers l'autre pièce. Il revient sur ses pas pour se trouver face à l'un d'entre eux. Ce n'est plus une statue mais un Jizô bien réel. Matsuda comprend alors la supercherie du marchand qui a abusé de sa myopie et de sa piété. Il est prêt à rentrer en colère mais pardonne tout de même à Takezawa car il se souvient de la parole de Bouddha: « Si la haine répond à la haine, comment la haine finira-t-elle? ».

 
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